vendredi 20 décembre 2013

La jeune fille à la perle (Tracy Chevalier)

Ce roman a été spécial pour moi. En fait quelqu'un m'avait donné le livre à lire il y a un petit moment, environ trois ans maintenant. Suite à des histoires personnelles plutôt mauvaises et qui m'ont conduites à d'autres voies, j'ai rendu le livre sans l'avoir lu. J'ai finalement retrouvé l'ouvrage dans les bacs d'occasions et je me suis décidé à le lire rapidement.


Résumé en trois mots : passion, peinture et religion

Ce livre m'a laissé mitigé. Déjà parce que je n'ai pas l'édition avec le tableau sur la couverture, ce qui fait que je ne peux pas le comparer à ce que je lis dans le livre, provoquant un légère frustration. Mais également, et surtout, l'intérieur m'a moyennement convaincu, et je vais m'expliquer.

Le principal défaut que j'ai trouvé, au niveau du style, c'est un manque d'implication dans l'ouvrage. J'étais détaché de tout ce qui se passait, et l'héroïne était très effacée à mon gout. Plusieurs passages m'intéressaient sur des non-dits, des silences et des suggestions, mais ils n'étaient que peu présent et jamais utiles dans l'intrigue. D'ailleurs le roman est court, et je dirais presque trop court, il ne permet pas de bien développer certains aspects qui font qu'un sentiment d'inachevé m'est resté en bouche à la lecture.

A côté de ça, plusieurs passages sont beau, comme dit, mais c'est assez bien construit au niveau de l'ambiance de ces années là et des relations entre personnes. Je ne sais pas quel est le degré de véracité historique, mais ça semble réel. Crédible en tout cas. De même, il y a des bonnes idées au niveau des non-dits, des suggestions qui sont laissées, mais en règle général c'est pas assez poussé et c'est ce que je regrette.

En fait j'ai été déçu, peut-être parce que j'en attendais trop, mais c'est une histoire qui m'a semblé au final très anecdotique et sans intérêt particulier. J'ai lu, c'était sympathique, mais je ne relirais pas et je n'ai pas de souvenirs impérissable. C'est dommage, je pense qu'il y avait matière à faire mieux.

(Chronique n°111) 

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