mardi 17 mars 2015

Le scaphandre et le papillon (Jean-Dominique Bauby)

Hum, voila une lecture plutôt anecdotique qui aura eu comme seul mérite de m'occuper le temps d'un voyage en train. Oui, je suis en train de remettre en cause le livre très connu d'une personne souffrant d'un LIS, écrit dans des conditions difficiles et plutôt dingue. Mais sans remettre en cause le fond de ce livre, je dois bien avouer que je n'ai pas été particulièrement attentif à ce qu'il proposait. Je vais essayer de vous expliquer le fond du problème.

Résumé en trois mots : LISregard et autobiographie

Le livre est bien sur la vie de cet homme, frappé un jour d'une attaque cérébrale, et qui se retrouve prisonnier de son propre corps, n'ayant plus que son œil droit pour communiquer. Commence pour lui la vie difficile, à devoir communiquer comme il peut, à découvrir ses proches qui s'éloignent, et à passer le temps en revenant sur sa vie antérieur, ainsi que sur certaines digressions philosophique.

Soyons parfaitement franc, ce livre ne m'a pas intéressé. Je ne sais pas pourquoi, mais même si je compatis à la douleur de ce pauvre homme, je n'ai pas eu une seule seconde une identification ou une compassion suffisamment poussé pour me faire rentrer dans ce livre. Sans compter que les différentes explorations philosophiques ne m'ont pas passionnées outre mesure et je me suis rapidement retrouvé à m'ennuyer ferme. Lorsque j'ai refermé ce livre, c'était avec la certitude que je ne l'ouvrirai pas à nouveau pour y chercher quelque chose. Je pense être passé complètement à côté de lui.

Pour faire bien bref, je n'ai rien trouvé de particulièrement intéressant dans le livre. C'est plus la façon dont il a été écrit que je trouve passionnant, mais la lecture ne m'a vraiment pas intéressé, et c'est dommage. Ce n'est pas le genre de livre que je conseillerais, je n'ai vraiment pas aimé.

(Chronique n°246)

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