dimanche 6 avril 2014

Vendredi soir (Emmanuèle Berheim)

Un livre très court, très petit, simple et direct. Je suis tombé dessus encore une fois par hasard, en lisant des critiques plutôt enthousiastes et positives sur divers autres blog de la toile. Alors je me suis laissé tenté, j'ai lu. Et en fait, je l'ai lu en même pas une heure. Très court, je vous l'ai bien dit.


Résumé en trois mots : Soir, Passion et Doutes

Bon, il faut l'avouer, ça fleure bon le romantisme, et si ça le frôle, ça n'y rentre jamais clairement. Le roman est vite lu, de par le peu de pages, mais aussi le style, tout en phrase courtes, et la mise en page. C'est très léger, très aérien, et ça rentre en droite ligne du ton du récit.

C'est une histoire simple aussi, mais assez rafraichissante. C'est tout dans la tête, le doute et les appréhensions juste avant le grand changement, la magie d'un moment unique, l'inconnu, l'attirance simple, se laisser aller à la passion. Et nous aussi, nous nous laissons entrainer au fil d'une soirée simple et peu ordinaire, mais une belle soirée, qui se laisse couler au fil des pages.

Ce roman, avouons-le, ce n'est pas le roman du siècle. Pas même de la décennie. Mais c'est un excellent roman, simple et efficace, qui offre une superbe parenthèse dans d'autres lectures, et c'est exactement ce qu'il m'a donné. Une parenthèse simple et efficace, qui m'a détendu et m'a fait cheminer en charmante compagnie durant cent pages.

Simple, efficace, rapidement lu, ce roman n'est pas le genre à marquer durablement, mais à se lire agréablement, tranquillement, dans un moment de pause entre deux autres lectures. Recommandé, parce que ça fait du bien des lectures aussi fluide de temps en temps. Prenez le temps, un soir, de lire Vendredi soir.

(Chronique n°163)

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