jeudi 11 juin 2015

Hamlet - Othello - MacBeth (Shakespeare)

Enfin, enfin, enfin j'ai lu ces trois pièces de Shakespeare ! Enfin j'ai lu ces fameuses pièces légendaires qui sont la base même de cet auteur grandiose, adulé et encore joué tout les jours, cet homme qui a défini la littérature anglaise auquel il a désormais donné son nom. Aujourd'hui, à l'instar de la langue de Molière, la langue anglaise est devenue la langue de Shakespeare. Alors en tant que grand lecteur, je me devais de lire au moins une fois dans ma vie des pièces de cet auteur, et ajouter ce glorieux nom à la longue liste qui parsème les étagères de la fière et vaillante roulotte.
Aujourd'hui, camarade, Shakespeare entre dans la roulotte aux livres !


Résumé en trois mots : Tragédies, Familles et Vengeance

Je crois qu'on ne peut pas mieux résumer ces trois pièces qu'en disant qu'il s'agit de trois tragédies de familles, et que la vengeance est le thème centrale des trois oeuvres. Si j'avais déjà eu l'occasion de lire Hamlet dans une autre anthologie, les autres étaient pour moi complètement inconnus et je ne connaissais que de nom avec quelques petites informations sur leurs déroulement. En fait, je dois dire que la plus grosse source d'information que j'ai eu sur MacBeth venait de Trois soeurcières, qui m'a permis de prendre conscience du potentiel que je ratais.

Le point que je retrouve dans ces deux pièces et qui m'avait déjà percuté dans les trois autres pièces que j'ai lu de l'auteur, c'est la propension aux histoires fortes. MacBeth tout comme Othello proposent des thèmes fort et des histoires qui sont dramatiques, aux enjeux colossaux. Entre la destruction d'un couple et de la vie d'une personne dans Othello à la vie que va s'imposer MacBeth pour donner raison à une prophétie entendue, ce sont toutes les vies des protagonistes qui sont remises en cause dans des périodes de trouble, et puisque le drame et là, il y aura des morts.

Ces deux pièces sont passionnantes à lire, à la fois pour leurs procédés dramatiques qui sont fatalistes, là fin nous étant courue d'avance, mais surtout parce que les personnages sont sublimes. Othello doit tout, à mes yeux, au personnage de Iago qui donne tout le sel à la pièce, éclipsant même le personnage principal qui donne son nom à la pièce ! De même, MacBeth et sa femme sont passionnant à découvrir, parce qu'il sont conduits par un oracle sans se reposer une seule seconde sur leur bon sens, conduisant tout un peuple à la ruine. C'est beau et puissant, mais également pathétique et parfois même ridicule, mais de celui qui tue au final.

Deux pièces extraordinaires, que j'ai pris un grand plaisir à lire. Shakespeare m'a étonné encore une fois, et je serais ravi de pouvoir lire à présent ses fameuses comédie qui m'ont l'air du même acabit. C'est toujours enrichissant, autant sur les personnages que les situations, les dialogues et les dénouements. Tragique, certes, mais grandiose et épique également. La traduction n'enlève rien au charme et je comprend maintenant l'accueil qui est réservé aux oeuvres de Shakespeare en temps normal. C'est effectivement un genre de littérature qu'il faut avoir lu un jour dans sa vie, car elle marque et l'on se rend compte à la lecture la dimension de l'auteur. Un géant, qui compte de si passionnantes histoires.

(Chronique n°282)

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