mardi 29 octobre 2013

Jonathan Livingston le goéland (Richard Bach)


Un livre tout petit, tout plat. Lu en ... un quart d'heure ? Il contient des petites photographies de l'auteur, qui les a pris de son appareil. Toutes représentent les goélands. Et le livre se lit vite, bien évidemment. Il fait moins de cent pages. Et il coute 3 €. Il les vaut, largement. Je l'ai lu parce qu'il s'intégrait dans le challenge. Je ne pensais pas lire quelque chose de ce genre. Quel genre ? Celui qui vous laisse hagard, les yeux dans le vague, la tête bouillonnante, qui vous donne envie de vous exprimer, de parler, de bouger, de jaillir en dehors de vous-même dans l'instant. J'ai aimé ? Oui.


Résumé en trois mots : Goéland, Liberté et Initiation

Ce roman, je l'ai adoré. Déjà, il est court, très court. C'est d'autant plus sympathique, mais c'est juste parfaitement bien écrit. Condensé, bien résumé, sans trop de fioriture, sans se disperser. L'essence même de la chose est contenue la dedans. Sans superflu. Et le tout rapidement, des mots précis, direct. Le langage aide beaucoup. Tout est beau.

Et quelle histoire. Un conte philosophique, initiatique. Une démonstration d'idée, celle de liberté. L'exposition d'un concept clair, la liberté, moteur de tout. Une façon si belle de la mettre en scène qu'on peut crier au génie. C'est une façon belle et simple de montrer la chose. Le paradis n'existe pas comme lieu, la liberté est un droit inaliénable. On ne doit jamais y toucher. Quelle beauté dans la conception. J'en suis encore envahi.


Un livre beau. A lire, tout simplement. Court, efficace, simple, c'est exactement ce que j'appelle un livre de conte philosophique. On réfléchit sans s'en rendre compte. Classique, oui, culte, oui. Je ne peux pas ajouter grand chose. Lisez-le.

(Chronique n°86)

Et un de plus !

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