vendredi 20 février 2015

Sourcellerie (Terry Pratchett)

Cinquième tome des Annales du Disque-monde, je progresse maintenant un peu plus dans l'ordre et j'ai bon espoir d'atteindre le tome 20 en lisant progressivement dans l'ordre, et ainsi pouvoir finir un jour la saga. Enfin, vu le prix, c'est pas pour demain la veille. 35 tomes quoi ! Bigre, diantre, fichtre et foutre. Mais bon, faut avouer que c'est si bon ... D'ailleurs, parlons de ce qui nous amène ici, parlons de ce tome, celui qui continue les aventures de Rincevent, mage minable de l'université de l'invisible, et qui possède comme unique preuve de sa magie son chapeau brodé du mot "MAJE". Evidemment, quand ça commence comme ça, on s'attend à quelque chose ensuite.


Résumé en trois mots : Magie, Apocalypse et Voyage

Rincevent est peut-être un mage minable, mais il n'en reste pas moins doué pour se fourrer dans les situations les plus invraisemblable et qui nécessitent son action immédiate sous peine de fin du monde. Rien que ça, messieurs-dames ! Et ici la raison est simple : un sourceleur arrive ! Un sourceleur, c'est un sorcier au carré. Un huitième fils d'un huitième fils d'un huitième fils. Là où le mage ordinaire n'est qu'un huitième fils d'un huitième fils. C'est un condensé de pouvoir, un bloc de magie brute, quelque chose qui est à même de modifier la trame du monde. Et c'est justement ça le problème.

Si j'ai beaucoup aimé l'idée de départ et le développement humoristique qui s'en suit, Rincevent restant l'éternel looser qui n'arrivera jamais à rien. C'en est presque triste parfois, tant il est minable, mais la veine humoristique vient en grande partie de lui, et le Bagage, fidèle compagnon plutôt dangereux (et également très humain pour un meuble) continue a l'assister dans ses péripéties sur tout les continents.
Mais je crois que quelque chose m'a un peu plus dérangé dans ce tome. Une impression vague et diffuse. Généralement je suis très réceptif à l'humour de Terry Pratchett, mais je crois que le sérieux est un poil trop présent dans la fin de ce tome pour que je l'apprécie à sa pleine mesure. Je suis fan de la façon dont Pratchett intègre tout à coup du sérieux et de la réflexion dans son oeuvre alors qu'on ne s'y attend pas, mais là j'ai eu un petit bof en refermant le livre, et j'ai plutôt envie de me tourner vers un autre tome pour m'amuser à nouveau pleinement. Un petit quelque chose en moins ou en plus, mais j'ai légèrement moins aimé ce tome que les autres. Le côté trop héroïque de certaines passages aussi.

Cela dit, c'est toujours très bon et l'ensemble de l'histoire contient des perles d'humour et des façons d'envisager les choses extraordinaires, alors je ne peux que vous recommander de lire ce tome, qui s'inscrit de toute façon dans la droite ligne des Annales du Disque-Monde, qui me semble être une série qu'il faut véritablement avoir lu un jour.

Je ne pense pas qu'on tienne là le meilleur tome (mais après Les petits Dieux et Le père porcher, je dois avouer que c'est difficile) mais qui continue d'une façon humoristique les aventures du mage le plus malchanceux de l'histoire de la fantasy. Beaucoup d'humour et des bonnes idées, il reste juste un détail qui m'a fait ne pas l'apprécier, et je ne parviens pas vraiment à mettre le doigt dessus. C'est bête, mais bon, on fera avec ! Et ça reste très bon à lire, alors ne vous privez pas.

(Chronique n°234)

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