samedi 14 février 2015

Souvenir (Philip K. Dick)

Je me sens parti pour lire la majeure partie des ouvrages de l'auteur, mais en même temps il me semble être tombé sur un bon filon, alors je serais bête de creuser à côté. Et puis, c'est un bon truc aussi de lire des nouvelles de temps en temps, afin d'avoir le temps de lire un récit complet durant le trajet en bus. Et puis en plus, pour une fois, j'ai vu qu'un des récits était lié au livre Le maitre du haut-château. Bref, fallait que je m'occupe de ce livre le plus vite possible, et en plus c'était lui qui trainait sur la table de nuit. Alors, je l'ai lu très vite !


Résumé en trois mots : Nouvelles, Science-fiction et Réalité

C'est curieux, parce que de la part d'un auteur aussi fou que celui que j'ai découvert, je ne m'attendais pas à une science-fiction qui explore des thèmes plutôt classique dans l'ensemble. Les voyages dans le temps, la distorsion de la réalité (bon, là c'est normal, mais beaucoup moins barré que d'habitude) et autres thèmes de voyages dans l'espace ou de mondes futuristes qui paraissent affreux. Bref, c'est un ensemble de nouvelles qui fleurent bon la science-fiction à l'ancienne, et ça surprend même si ce n'est pas si désagréable que ça.

Dans l'ensemble, les récits ne sont pas du genre inoubliable, même si certains conservent cette atmosphère si dérangeante et propre à l'auteur, et que dans l'ensemble les idées sont très subtiles et amenées de façon convaincante (en tout cas pour moi), et développés d'une belle façon. Chaque nouvelle nous entraine dans quelque chose de déjanté et qui sort complètement de l'ordinaire, avec une fin parfois un poil bancale, mais qui se suffit et ajoute un peu de charme encore à tout l'ensemble.

Sans trop m'étendre, nous avons là une excellente série de nouvelles qui raviront les fans de SF pure et dure, mais qui a aussi le mérite de présenter une facette plus classique de Philip K. Dick, auteur qui sait ne pas être si classique que ça. A lire quand on est fan de l'auteur ou pour découvrir quelques textes et gouter à la saveur de sa plume. C'est une petite mignardise avant les plats principaux.

(Chronique n°231)

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