mardi 21 avril 2015

Silverthorn (Raymond E. Feist)

Deuxième tome, et la saga continue bien que l'histoire ne suive pas exactement celle du premier volume. C'est la suite, mais c'est une histoire indépendante, ce qui m'a conduit à en séparer les chroniques. En effet, le premier tome suit un arc narratif complet dont ce deuxième tome n'est qu'une suite, avec une séparation bien nette entre les deux. D'ailleurs cela se ressent dans le style d'écriture et dans l'histoire en elle-même. Car plusieurs différences notables apparaissent à la suite de ce premier tome.


Résumé en trois mots : Antidote, Ténèbres et Conspiration

Nous retrouvons dans ce tome le duc Arutha, qui se marrie, et tout le reste de la famille, Martin l'archer et Laurie, le ménestrel, dans une quête pour sauver une vie. Sans trop en dire, c'est une intrigue plutôt classique qui nous est proposé, avec la quête d'un objet permettant de sauver une personne. En soi, l'histoire n'a rien d'exceptionnelle.

Et c'est un peu ce que je reprocherais à ce tome. C'est que c'est trop classique pour moi. Des méchants parfaitement méchants cette fois-ci, des ténèbres et des ennemies assassins, un prince qui se ballade seul pour chercher un antidote en plein territoire ennemie (c'est bien connu qu'un prince ne risque rien ...), des raccourcis très -trop- simples notamment autour des clichés fantasy (les prêtres qui combattent avec la foi de leur dieux et tapent mieux que des combattants) ... J'ai aussi senti que l'auteur a voulu développer un peu plus l'humour et faire réapparaitre des personnages du premier tome. Alors oui, c'est plutôt sympathique, mais je trouve qu'on y perd beaucoup en ne développant pas un peu mieux. Le tout reste de facture très classique et ne fait que véritablement introduire le troisième tome. C'est pas ennuyeux, mais il n'y a rien de vraiment neuf sous le soleil, et c'est un peu dommage. Les bonnes idées du premier tome sont envolés et ne reste que ce que j'ai déjà lu plusieurs fois. Il manque l'épice, le sel qui rehausse tout le gout.

Un deuxième tome qui est décevant donc, non pas qu'il soit mauvais, mais qui n'apporte rien de vraiment bon. C'est quelque chose que j'ai eu la sensation d'avoir déjà lu quelque part, rien n'est vraiment extraordinaire. Il manque vraiment un truc pour que je me mette à aimer, et j'espère que le troisième tome saura relever le défi. Car là, pour l'instant, ça ne me motive pas plus que ça à lire.

(Chronique n°262)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire