Neuvième -et sans doute plus petit- livre des annales du disque-monde ! Ce fut sans conteste la lecture la plus rapide que j'eus des annales, et je l'ai enchainé avec celle de Pyramides (oui, je lis dans le désordre) avant de poursuivre avec les différentes aventures du Guet de la ville d'Ankh-Morpork. Et j'ai enfin lu le roman faisant la clé de passage entre Sourcellerie et Les tribulations d'un mage en Aurient, tout en découvrant une nouvelle version du mythe de Faust, avouez que ce n'est pas rien !
Résumé en trois mots : Démons, Voyage et Magie
Je pense que je ne vais pas me cacher, pour l'instant, le cycle des livres de Rincevent dans les annales est de loin celui que j'aime le moins. Les tomes sont globalement moyens dans la série, et je n'ai pas encore trouvé cette perle rare qui me fera apprécier ce cycle autant que j'aime celui des sorcières ou du Guet. C'est notamment du au fait que Rincevent, tout amusant qu'il soit, n'est pas comparable aux personnages de La Mort, de Mémé Ciredutemps ou de Samuel Videmaire.
Et ce tome ne fait pas exception pour l'instant. Entre autres choses, je trouvais que le tome est très court par rapport aux autres, ce qui ne permet pas de développer une histoire véritablement conséquente, et qu'il ne prenait pas le temps de vraiment développer chaque point. L'idée de base est très amusante, mais je ne trouvais pas que ce soit vraiment viable niveau humour. Certes, on trouve toujours les petites phrases d'humour que Terry Pratchett sait dissimuler partout, la caricature de l'enfer de Dante et de diverses autres choses (notamment la guerre de Troie ou les Aztèques), mais le tout sans grand originalité. C'est comme de lire quelque chose de moins poussé par rapport aux autres tomes, moins de cette pique fabuleuse que Pratchett savait insuffler dans les différents livres. J'ai bien aimé la façon dont est dénoncé l'administration et l'horreur de ces bureaux, ces déclarations en plusieurs exemplaires, mais le manque de développement est plutôt contre-productif.
Le principal problème du livre, c'est qu'il n'a rien de notable. J'ai souri, peut-être rigolé, mais je n'ai rien tiré de ma lecture, restant au final sur ma faim. Je l'ai lu, mais je n'en conserve que peu de souvenirs et il est rentré dans mes étagères sans que je ne sois sur d'y revenir un jour. C'est un peu le tome qui m'aurait laissé tomber la série de Rincevent, si je n'avais pas déjà lu le tome suivant (Les tribulations d'un mage en Aurient), qui relève bien le niveau.
Je suis sans doute très critique, trop sévère et peu objectif sur ce tome, mais j'avoue que ça m'embête de l'avoir lu dans le cadre des Annales du Disque-Monde, parce que cette saga m'avait tellement plus que je suis déçu quand je lis des tomes de moins bonne qualité comme celui-ci. C'est un peu fade, sans grande conséquence, facilement oubliable. Comme un creux dans l'inspiration de Terry Pratchett, et je suis sorti de ma lecture en n'y pensant déjà plus. Un livre qu'on peut sauter très facilement, donc, et qui ne restera pas dans les annales des annales. Passez rapidement aux autres tomes, bien plus intéressant à mon sens !
Résumé en trois mots : Démons, Voyage et Magie
Je pense que je ne vais pas me cacher, pour l'instant, le cycle des livres de Rincevent dans les annales est de loin celui que j'aime le moins. Les tomes sont globalement moyens dans la série, et je n'ai pas encore trouvé cette perle rare qui me fera apprécier ce cycle autant que j'aime celui des sorcières ou du Guet. C'est notamment du au fait que Rincevent, tout amusant qu'il soit, n'est pas comparable aux personnages de La Mort, de Mémé Ciredutemps ou de Samuel Videmaire.
Et ce tome ne fait pas exception pour l'instant. Entre autres choses, je trouvais que le tome est très court par rapport aux autres, ce qui ne permet pas de développer une histoire véritablement conséquente, et qu'il ne prenait pas le temps de vraiment développer chaque point. L'idée de base est très amusante, mais je ne trouvais pas que ce soit vraiment viable niveau humour. Certes, on trouve toujours les petites phrases d'humour que Terry Pratchett sait dissimuler partout, la caricature de l'enfer de Dante et de diverses autres choses (notamment la guerre de Troie ou les Aztèques), mais le tout sans grand originalité. C'est comme de lire quelque chose de moins poussé par rapport aux autres tomes, moins de cette pique fabuleuse que Pratchett savait insuffler dans les différents livres. J'ai bien aimé la façon dont est dénoncé l'administration et l'horreur de ces bureaux, ces déclarations en plusieurs exemplaires, mais le manque de développement est plutôt contre-productif.
Le principal problème du livre, c'est qu'il n'a rien de notable. J'ai souri, peut-être rigolé, mais je n'ai rien tiré de ma lecture, restant au final sur ma faim. Je l'ai lu, mais je n'en conserve que peu de souvenirs et il est rentré dans mes étagères sans que je ne sois sur d'y revenir un jour. C'est un peu le tome qui m'aurait laissé tomber la série de Rincevent, si je n'avais pas déjà lu le tome suivant (Les tribulations d'un mage en Aurient), qui relève bien le niveau.
Je suis sans doute très critique, trop sévère et peu objectif sur ce tome, mais j'avoue que ça m'embête de l'avoir lu dans le cadre des Annales du Disque-Monde, parce que cette saga m'avait tellement plus que je suis déçu quand je lis des tomes de moins bonne qualité comme celui-ci. C'est un peu fade, sans grande conséquence, facilement oubliable. Comme un creux dans l'inspiration de Terry Pratchett, et je suis sorti de ma lecture en n'y pensant déjà plus. Un livre qu'on peut sauter très facilement, donc, et qui ne restera pas dans les annales des annales. Passez rapidement aux autres tomes, bien plus intéressant à mon sens !