C'est en relisant quelques bribes de ce blog que je me suis fait la remarque sur ce livre, que j'étais persuadé d'avoir chroniqué, et que je ne retrouvais pas dans la base. Je répare donc cet oubli, en espérant ne pas faire de doublon avec un autre article, mais cela m'étonnerai beaucoup. J'ai vérifié les différents tags qui devraient y être rattachés, et rien du tout. Donc voici une chronique censément fraiche et neuve sur un livre que j'ai lu voila un moment. Mais dont je retiens encore suffisamment de chose pour pouvoir en faire une chronique actuellement.
Résumé en trois mots : Sibérie, Solitude et Philosophie
Ce livre est le récit d'une expérience tentée par l'auteur, à savoir l'isolement complet pendant plusieurs mois en Sibérie à côté du lac Baïkal, qui constitue la plus grande source d'eau potable en surface de la planète. Le plus grand lac d'eau douce au monde. Ce n'est pas rien, avouez-le.
En tant que tel, j'avoue ne pas avoir apprécié ce livre autant que je l'aurais voulu, étant donné l'auteur et mon avis sur mes précédentes expérience avec lui. Mais je dois le dire, ce livre m'a beaucoup moins plus que les autres, principalement parce que je ne suis pas foncièrement d'accord sur le point de vue adopté par l'auteur. Et que c'est problématique quand l'auteur nous pond un essai mélangé à de l'autobiographie.
Sylvain Tesson n'est pas un mauvais écrivain, mais je ne suis pas d'accord avec une bonne partie de sa pensée, même si je ne rejette pas l'ensemble de son écrit. Ce qui est problématique, c'est la misanthropie latente dans son oeuvre, son dégout de l'homme en général. Ce n'est pas foncièrement mauvais, mais il l'exploite largement trop et ne semble pas vouloir voir autrement. Après, je respecte son avis, qui est différent du mien. Mais je trouvais ça dommage de voir cet avis martelé en permanence, et l'auteur qui ne nous montre quasiment que des choses allant dans son sens. Certes, la fin a tempéré l'ensemble en dévoilant quelques mauvais côté de son objectif, mais je reste tout de même un peu sur ma faim à ce niveau.
Ce que j'ai aussi comme reproche à faire, c'est que l'expérience est gâché par un autre problème selon moi : l'alcool. Sans aller jusqu'à dire que le livre en fait l'apologie, je suis sidéré que l'auteur nous vante une manière de vie dans laquelle il est saoul quasiment tout les jours. Je ne suis pas hostile à l'alcool (mon foie en témoigne) et je ne reproche rien à sa consommation modéré, mais quand on frise l'alcoolisme, je regrette, c'est dommageable. Alors certes, l'auteur ne fait pas que l'exprimer, il l'explique également, mais je n'ai que moyennement apprécié cette façon de voir les choses.
Un livre qui n'est pas fondamentalement mauvais, c'est certain, mais qui ne m'a pas convenu. Il manque quelque chose, ou alors ce n'est simplement pas ma crèmerie. J'aurais voulu pouvoir lire autre chose que ce que j'ai simplement lu, et j'ai regretté que le livre manquait d'ouverture de débat. Certes, certains chapitres m'ont emmené et fait rêver du grand nord, mais principalement je n'ai pas été conquis par l'auteur et son interprétation des choses. Cependant, il m'a suffisamment intéressé pour que je continue de poursuivre ses écrits, mais en sachant que je trierais ce que je découvre. Mon conseil de lecture est mitigé, je ne sais trop que vous dire.
(Chronique n°291)
Résumé en trois mots : Sibérie, Solitude et Philosophie
Ce livre est le récit d'une expérience tentée par l'auteur, à savoir l'isolement complet pendant plusieurs mois en Sibérie à côté du lac Baïkal, qui constitue la plus grande source d'eau potable en surface de la planète. Le plus grand lac d'eau douce au monde. Ce n'est pas rien, avouez-le.
En tant que tel, j'avoue ne pas avoir apprécié ce livre autant que je l'aurais voulu, étant donné l'auteur et mon avis sur mes précédentes expérience avec lui. Mais je dois le dire, ce livre m'a beaucoup moins plus que les autres, principalement parce que je ne suis pas foncièrement d'accord sur le point de vue adopté par l'auteur. Et que c'est problématique quand l'auteur nous pond un essai mélangé à de l'autobiographie.
Sylvain Tesson n'est pas un mauvais écrivain, mais je ne suis pas d'accord avec une bonne partie de sa pensée, même si je ne rejette pas l'ensemble de son écrit. Ce qui est problématique, c'est la misanthropie latente dans son oeuvre, son dégout de l'homme en général. Ce n'est pas foncièrement mauvais, mais il l'exploite largement trop et ne semble pas vouloir voir autrement. Après, je respecte son avis, qui est différent du mien. Mais je trouvais ça dommage de voir cet avis martelé en permanence, et l'auteur qui ne nous montre quasiment que des choses allant dans son sens. Certes, la fin a tempéré l'ensemble en dévoilant quelques mauvais côté de son objectif, mais je reste tout de même un peu sur ma faim à ce niveau.
Ce que j'ai aussi comme reproche à faire, c'est que l'expérience est gâché par un autre problème selon moi : l'alcool. Sans aller jusqu'à dire que le livre en fait l'apologie, je suis sidéré que l'auteur nous vante une manière de vie dans laquelle il est saoul quasiment tout les jours. Je ne suis pas hostile à l'alcool (mon foie en témoigne) et je ne reproche rien à sa consommation modéré, mais quand on frise l'alcoolisme, je regrette, c'est dommageable. Alors certes, l'auteur ne fait pas que l'exprimer, il l'explique également, mais je n'ai que moyennement apprécié cette façon de voir les choses.
Un livre qui n'est pas fondamentalement mauvais, c'est certain, mais qui ne m'a pas convenu. Il manque quelque chose, ou alors ce n'est simplement pas ma crèmerie. J'aurais voulu pouvoir lire autre chose que ce que j'ai simplement lu, et j'ai regretté que le livre manquait d'ouverture de débat. Certes, certains chapitres m'ont emmené et fait rêver du grand nord, mais principalement je n'ai pas été conquis par l'auteur et son interprétation des choses. Cependant, il m'a suffisamment intéressé pour que je continue de poursuivre ses écrits, mais en sachant que je trierais ce que je découvre. Mon conseil de lecture est mitigé, je ne sais trop que vous dire.
(Chronique n°291)
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