Lecture Jack London, partie 5/5 |
Encore un recueil de nouvelles de Jack London, que j'ai lu en une journée. Ce type sait être prenant, il n'y a aucun doute là dessus. Cette fois-ci, nous quittons le grand nord canadien (dommage ...) pour aller dans une partie de la vie de Jack London qui n'est pas non plus sans intérêt : le Pacifique et les îles du sud !
Résumé en trois mots : Océan, Navires et Hommes
En fait le livre est un recueil de nouvelles qui tournent autour du même héros, celui affiché en couverture, qui est appelé Fils-du-soleil mais qui est en fait nommé Grief. Ce héros, riche, parcourt les mers sur ses bateaux, et au gré des étapes des aventures surviennent. Notamment dans les îles, avec la rencontre des indigènes, mais surtout des blancs, fléau constant dans les nouvelles, et source de tout les maux.
Le style d'écriture est toujours pareil, prenant, dynamique, rythmé. Il est, cette fois-ci, enrichi de vocabulaire nautique, et plusieurs termes restent flou pour moi, je pense en particulier à la dernière histoire qui contient des éléments trop pointu, ce qui fait que je ne comprenais pas tout ce qui se passait dedans. Mais sinon, je dois dire que le reste est parfaitement clair.
Les histoires varient de thèmes, mais à chaque fois on sent que London oppose son héros, vertueux et droit, à d'autres modèles d'humains, blancs ou indigènes, qui ne sont que de la mauvaise graine. C'est une opposition très marquée, et chaque fois selon le style de l'histoire. J'avoue que je n'ai pas eu de préférence marquée pour l'une ou l'autre, mais elles sont toutes intéressantes. Notamment sur le monde qu'était le Pacifique en cette fin XIXème, début XXème. Les îles du Pacifique regorgent d'histoires.
Si ce n'est pas le meilleur recueil de Jack London, je trouve qu'on a le droit à de très belles histoires, encore une fois, qui nous dépaysent totalement et nous transportent dans un Pacifique que je ne connaissais pas, où les navires sont encore à voile et où les moteurs arrivent. Un Pacifique qui connait les blancs et les noirs, les autochtones et les migrants. Les hommes sont comme dans le grand nord de Jack London : sauvages et brutaux, ou au contraire droit et moraux. C'est deux humanités que London oppose encore une fois, et à nouveau la nature est là, brutale, violente, sauvage, mais belle. C'est un monde qui nous est présenté, le monde de London, dans lequel je me suis à nouveau plongé.
(Chronique n°134)
(Chronique n°134)
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