Nous voici en route pour une nouvelle saga, avec le Royaume du Nord de Bernard Clavel, un auteur français (ça faisait longtemps) et avec lequel je retourne dans ce grand nord qu'affectionne tant Jack London. Mais du côté de la Belle Province, dans le Québec où s'installent les premiers colons, sur les rives de la rivière Harricana. C'est là que va se dérouler toute cette saga, où seule la nature fait acte de présence immuable, où l'homme n'est que de passage, parfois plus brièvement qu'il ne s'y attendait, et toujours profondément humain (à savoir stupide, ignorant, cruel, dur, tendre, affectueux, amoureux, travailleur ...). Une contrée sauvage et belle, pour un livre qui s'en sort comment au final ?
Résumé en trois mots : Colons, Magasin et Forêt
Le livre s'ouvre avec cette famille de colons qui partent s'installer sur les bords de la rivière Harricana, alors même que le train commence à arriver et que les trappeurs et autres coureurs des bois reculent de plus en plus face au progrès, et continuera au fil des saisons à nous faire vivre ce simple quotidien.
Disons-le tout de suite : j'ai adoré. Bernard Clavel a une plume en or, c'est un conteur hors-pair, un vrai Jack London français, dans le style et les descriptions. Il alterne narration et description, nous entrainant dans cette terre sauvage, presque vierge et surtout hautement dangereuse, qui fait et défait les vies. Une terre à laquelle il faut s'accrocher pour espérer survivre.
En fait, ce qui fait toute la beauté du livre, c'est la simplicité et l'élégance du style. Assez dépouillé, sauf quand il parle des paysages, Bernard Clavel nous entraine immédiatement dans son univers et je n'ai pas décroché de toute ma lecture. C'est tellement plaisant à lire !
A cela s'ajoute l'histoire, et je n'ai pas été surpris du style (j'avais déjà lu Maudits Sauvages, roman clôturant cette saga), qui est très réaliste, avec tout ce que cette vie peut comporter comme bon et mauvais côté. Les coureurs des bois m'ont clairement fait penser aux personnages de London, et la famille ressemble à n'importe quelle famille de colons qui serait arrivé dans ce siècle. Mais tous ensemble vivent une vie dure, peu généreuse et pourtant remplie. Les choses s'enchainent avec un naturel évident, et jusqu'à la fin j'étais avec eux, dans ces bois froid, dans cette terre du nord, inhospitalière mais attirante. C'était un superbe voyage, encore une fois dans ces terres nord-américaines, entre Ottawa et la baie de St-James.
Une saga qui commence comme ça (et qui se clôture également d'une manière sublime), j'en redemanderai tout les jours. Quelle beauté dans les écrits de Clavel, qui nous conte si bien ces récits. J'ai été charmé par sa plume et j'ai dévoré le roman d'une traite. Bernard Clavel est vraiment un écrivain extraordinaire, car en plus de tout cela je n'ai que peu mentionné le fond qui mérite des éloges. Un tel écrivain, c'est de l'or en barre, et je le range à côté de mes précieux Jack London pour ne rien perdre de tout ce nord froid et attirant. J'attaque la suite sans attendre.
(Chronique n°201)
Résumé en trois mots : Colons, Magasin et Forêt
Le livre s'ouvre avec cette famille de colons qui partent s'installer sur les bords de la rivière Harricana, alors même que le train commence à arriver et que les trappeurs et autres coureurs des bois reculent de plus en plus face au progrès, et continuera au fil des saisons à nous faire vivre ce simple quotidien.
Disons-le tout de suite : j'ai adoré. Bernard Clavel a une plume en or, c'est un conteur hors-pair, un vrai Jack London français, dans le style et les descriptions. Il alterne narration et description, nous entrainant dans cette terre sauvage, presque vierge et surtout hautement dangereuse, qui fait et défait les vies. Une terre à laquelle il faut s'accrocher pour espérer survivre.
En fait, ce qui fait toute la beauté du livre, c'est la simplicité et l'élégance du style. Assez dépouillé, sauf quand il parle des paysages, Bernard Clavel nous entraine immédiatement dans son univers et je n'ai pas décroché de toute ma lecture. C'est tellement plaisant à lire !
A cela s'ajoute l'histoire, et je n'ai pas été surpris du style (j'avais déjà lu Maudits Sauvages, roman clôturant cette saga), qui est très réaliste, avec tout ce que cette vie peut comporter comme bon et mauvais côté. Les coureurs des bois m'ont clairement fait penser aux personnages de London, et la famille ressemble à n'importe quelle famille de colons qui serait arrivé dans ce siècle. Mais tous ensemble vivent une vie dure, peu généreuse et pourtant remplie. Les choses s'enchainent avec un naturel évident, et jusqu'à la fin j'étais avec eux, dans ces bois froid, dans cette terre du nord, inhospitalière mais attirante. C'était un superbe voyage, encore une fois dans ces terres nord-américaines, entre Ottawa et la baie de St-James.
Une saga qui commence comme ça (et qui se clôture également d'une manière sublime), j'en redemanderai tout les jours. Quelle beauté dans les écrits de Clavel, qui nous conte si bien ces récits. J'ai été charmé par sa plume et j'ai dévoré le roman d'une traite. Bernard Clavel est vraiment un écrivain extraordinaire, car en plus de tout cela je n'ai que peu mentionné le fond qui mérite des éloges. Un tel écrivain, c'est de l'or en barre, et je le range à côté de mes précieux Jack London pour ne rien perdre de tout ce nord froid et attirant. J'attaque la suite sans attendre.
(Chronique n°201)
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