Un livre sur lequel je suis tombé sans rien savoir ni de son auteur ni de son sujet, et duquel je n'avais aucune information de critique. Mais je me suis décidé à le lire, mais j'ai arrêté au milieu pour le reprendre et finir quelques mois plus tard. Et en fin de compte, je l'ai fini à un petit rythme bien différent de d'habitude. Maintenant, je suis certain d'avoir lu au moins un auteur turque et au moins un auteur prix Nobel !
Résumé en trois mots : Religion, Poésie et Politique
Ce livre aura été un long parcours de lecture, et pourtant, je dois bien avouer que je ne l'ai pas détesté. Principalement parce que la lecture fut longue, mais pas laborieuse. Et que même si je n'ai pas considéré ma lecture comme un chef-d'oeuvre, je pense que c'est un bon livre.
L'histoire n'est pas extraordinaire en soi, un poète retournant dans sa ville natale pour y faire un reportage sur les suicides de filles voilées. Le livre va nous dévoiler tout ce séjour dans sa province natale, entre ses amours retrouvés, sa poésie, les conflits politiques, religieux, sociaux et moraux. Et bien évidemment, la neige qui tombe sur la ville.
En réalité, ce livre est très bon, à la fois intéressant sur le sujet, le développement et les thématiques, instructif et passionnant sur les conflits de la société turque, mais également beau et poétique. C'est une belle histoire, qui a ses bons et ses mauvais côtés, et qui s'écoule doucement, comme le flocon de neige. Mais en soi, je ne l'ai pas trouvé extraordinaire, et je suis surpris, au regard de ses qualités, de ne pas l'apprécier plus. En réalité, je crois que je me lassais un peu de l'histoire, que j'aurais voulu quelque chose d'autre. La longue coupure dans ma lecture n'est pas non plus anodine, c'est plutôt rare que je commence un livre jusqu'à mi parcours avant de l'arrêter pendant plusieurs mois.
Un livre qui a toute les qualités voulu pour être apprécié comme un chef-d'oeuvre, mais je n'ai pas aimé. C'est totalement moi, et je vous recommande la lecture de ce livre, mais je n'y ai pas trouvé mon compte. J'aimerai bien prendre cependant le temps de le relire, un de ces jours, avec peut-être un autre regard qui me permettra alors de l'apprécier à sa juste valeur. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas apprécié autant que je le voudrais. Dommage.
(Chronique n°264)
(Chronique n°264)
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