Et la saga continue ! J'ai atteint maintenant le septième tome de cette saga qui est en passe de devenir la saga la plus longue que je n'ai jamais lu, et il y a de quoi me direz-vous, mais qui est en plus celle où j'accroche suffisamment pour avoir envie de lire tout les autres en même temps. Heureusement, on avance progressivement, un pas après l'autre, pour découvrir encore plus avant les civilisations qui parsèment le disque-monde, tout en découvrant un auteur qui est décidément un génie et qui m'émerveille à chaque lecture par son humour.
Résumé en trois mots : Humour, Egypte et Temps
Ce nouvel opus des annales nous entraine dans une parodie de l'Egypte ancienne, celle des momies, des pyramides et des pharaons. Celle d'une ribambelle de dieu et des chameaux. Mais comme toujours, Pratchett sait distiller un humour, fin et sans cesse renouvelé au fur et à mesure des tomes.
Ce que j'adore, outre la façon dont Pratchett arrive à tourner tout et n'importe quoi à l'humour, il continue de trouver une façon de glisser une critique ou un reproche envers quelque chose, et ici c'est envers les états englués dans les traditions, tout comme le despotisme religieux d'un peuple. Avec évidemment quelques petites piques envers le système d'administration. Et également envers la condition des femmes dans certains pays, tout comme les obligations royales. Et quelques petites touches de guerre par dessus, pour ne pas déplaire.
Ce tome est vraiment une parodie de l'Egypte antique. Là où je trouve le contenu fabuleux, c'est que pour peu qu'on y connaisse quelque chose, on notera tout les petits détournements qu'a fait Pratchett, en se servant de ce qu'on sait sur cette civilisation antique pour en tirer le suc humoristique. Sans même chercher à s'attarder sur chaque détail (par exemple la fameuse représentation égyptienne des hommes est tournée en dérision en deux phrases). Mais l'ensemble est incroyablement bien fourni au final, avec en sus une superbe fin qui change un peu de ce qu'on a d'habitude. Et j'ai eu un tel coup de coeur pour ces momies .... Les pauvres.
Cependant, je dois être honnête : ce tome est a classer dans le bon-mais-pas-meilleur des annales du Disque-monde. Le choix du sujet est parfait, le traitement excellent, mais je n'ai pas trouvé autant que dans d'autres tomes la finesse d'esprit et l'à-propos de Pratchett autour de petites critiques sociales, comme il m'avait habitué dans tant d'autres bon tomes. Du coup, je n'ai pu me départie d'un léger sentiment de déception. Heureusement, même dans ses moments plus faibles, Pratchett reste au-dessus de la masse.
Un tome excellent, comme toujours, un cran en-dessous de ce que j'avais l'habitude avec Pratchett, mais l'auteur reste un géant de la littérature, mariant les styles avec aisance et pour notre plus grand plaisir. Si j'ai trouvé le tome un cran en-dessous en ce qui concerne le fond et les critiques acides que l'auteur arrive à nous distiller dans les lectures, je reste admiratif devant un tome qui tourne en dérision toute l'Egypte antique que nous connaissons, et avec maestro, comme à son habitude. Un tome de plus a glisser dans la série, pas forcément le meilleur, mais toujours aussi agréable à lire.
(Chronique n°292)
Résumé en trois mots : Humour, Egypte et Temps
Ce nouvel opus des annales nous entraine dans une parodie de l'Egypte ancienne, celle des momies, des pyramides et des pharaons. Celle d'une ribambelle de dieu et des chameaux. Mais comme toujours, Pratchett sait distiller un humour, fin et sans cesse renouvelé au fur et à mesure des tomes.
Ce que j'adore, outre la façon dont Pratchett arrive à tourner tout et n'importe quoi à l'humour, il continue de trouver une façon de glisser une critique ou un reproche envers quelque chose, et ici c'est envers les états englués dans les traditions, tout comme le despotisme religieux d'un peuple. Avec évidemment quelques petites piques envers le système d'administration. Et également envers la condition des femmes dans certains pays, tout comme les obligations royales. Et quelques petites touches de guerre par dessus, pour ne pas déplaire.
Ce tome est vraiment une parodie de l'Egypte antique. Là où je trouve le contenu fabuleux, c'est que pour peu qu'on y connaisse quelque chose, on notera tout les petits détournements qu'a fait Pratchett, en se servant de ce qu'on sait sur cette civilisation antique pour en tirer le suc humoristique. Sans même chercher à s'attarder sur chaque détail (par exemple la fameuse représentation égyptienne des hommes est tournée en dérision en deux phrases). Mais l'ensemble est incroyablement bien fourni au final, avec en sus une superbe fin qui change un peu de ce qu'on a d'habitude. Et j'ai eu un tel coup de coeur pour ces momies .... Les pauvres.
Cependant, je dois être honnête : ce tome est a classer dans le bon-mais-pas-meilleur des annales du Disque-monde. Le choix du sujet est parfait, le traitement excellent, mais je n'ai pas trouvé autant que dans d'autres tomes la finesse d'esprit et l'à-propos de Pratchett autour de petites critiques sociales, comme il m'avait habitué dans tant d'autres bon tomes. Du coup, je n'ai pu me départie d'un léger sentiment de déception. Heureusement, même dans ses moments plus faibles, Pratchett reste au-dessus de la masse.
Un tome excellent, comme toujours, un cran en-dessous de ce que j'avais l'habitude avec Pratchett, mais l'auteur reste un géant de la littérature, mariant les styles avec aisance et pour notre plus grand plaisir. Si j'ai trouvé le tome un cran en-dessous en ce qui concerne le fond et les critiques acides que l'auteur arrive à nous distiller dans les lectures, je reste admiratif devant un tome qui tourne en dérision toute l'Egypte antique que nous connaissons, et avec maestro, comme à son habitude. Un tome de plus a glisser dans la série, pas forcément le meilleur, mais toujours aussi agréable à lire.
(Chronique n°292)