Résumé en trois mots : Angoissant, Foire et Enfance
Déjà, on retrouve de façon très claire le style assez poétique de Bradbury, et ce dès la première page. Les dialogues, les situations, les passages prenants sont vraiment de même facture que ceux de Farenheit 451. C'est d'ailleurs un avantage mais aussi un inconvénient dans certaines scènes, puisque le style ralentis l'action. Mais dans l'ensemble ça fait plaisir de relire à nouveau de la bonne littérature.
L'histoire m'a surpris par les tours qu'elle prenait, mais je dois avouer qu'elle reste dans des limites "classiques", sans grand tour de force. On y a des très bonnes idées, et surtout une excellente réflexion sur le monde des adultes et celui de l'enfance, les limites entre les deux et la façon dont chacun voit l'autre. Ce que j'ai adoré, c'est que le récit ne se limite pas à des adultes nostalgique de leurs enfances, mais à des enfants qui veulent grandir plus vite qu'ils ne le devraient. La comparaison entre les deux est super bien faite.
J'ajoute que, même si le livre n'atteint pas les sommets d'horreur de Lovecraft, on a quand même le droit à des passages bien haletants, des moments de suspenses bien fait et de la tension. Le tout est bien sur enrobé dans la poésie de Bradbury, mais il sait quand il faut faire plus percutant. Cela dit, le discours du père dans la bibliothèque au milieu de l'ouvrage est superbe.
Ajoutons à cela que les personnages sont bien représentés. Le père, les deux jeunes garçons sont charismatiques et très bien représentés, chacun avec ses petits travers et ses peurs, ses envies. Les suivre est un vrai régal puisqu'on ne s'attend pas forcément au rôle dont ils héritent au final.
En clair, c'est encore un excellent Bradbury, autant sur le fond que sur la forme, qui nous entraine dans une fête foraine malsaine et qui va nous réveiller des peurs et des idées qui sommeillent en chacun de nous. Des formes et des envies que l'on peut tous comprendre, et je pense que le livre se classe dans le haut du panier, même si Farenheit 451 reste un incomparable. L'auteur se renouvelle assez, sauf dans le style qui reste reconnaissable, mais le reste c'est du très bon. A lire, surtout quand on aime l'auteur.
(Chronique n°84)
L'histoire m'a surpris par les tours qu'elle prenait, mais je dois avouer qu'elle reste dans des limites "classiques", sans grand tour de force. On y a des très bonnes idées, et surtout une excellente réflexion sur le monde des adultes et celui de l'enfance, les limites entre les deux et la façon dont chacun voit l'autre. Ce que j'ai adoré, c'est que le récit ne se limite pas à des adultes nostalgique de leurs enfances, mais à des enfants qui veulent grandir plus vite qu'ils ne le devraient. La comparaison entre les deux est super bien faite.
J'ajoute que, même si le livre n'atteint pas les sommets d'horreur de Lovecraft, on a quand même le droit à des passages bien haletants, des moments de suspenses bien fait et de la tension. Le tout est bien sur enrobé dans la poésie de Bradbury, mais il sait quand il faut faire plus percutant. Cela dit, le discours du père dans la bibliothèque au milieu de l'ouvrage est superbe.
Ajoutons à cela que les personnages sont bien représentés. Le père, les deux jeunes garçons sont charismatiques et très bien représentés, chacun avec ses petits travers et ses peurs, ses envies. Les suivre est un vrai régal puisqu'on ne s'attend pas forcément au rôle dont ils héritent au final.
En clair, c'est encore un excellent Bradbury, autant sur le fond que sur la forme, qui nous entraine dans une fête foraine malsaine et qui va nous réveiller des peurs et des idées qui sommeillent en chacun de nous. Des formes et des envies que l'on peut tous comprendre, et je pense que le livre se classe dans le haut du panier, même si Farenheit 451 reste un incomparable. L'auteur se renouvelle assez, sauf dans le style qui reste reconnaissable, mais le reste c'est du très bon. A lire, surtout quand on aime l'auteur.
(Chronique n°84)
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