J'ai encore tellement de livres à lire, et pourtant c'est celui-là qui a retenu mon attention, avec cette couverture simple, qui m'a rappelé le film Trainspotting, ce sujet simple : la drogue, et cet auteur de la Beat Génération, qui est réputé pour être un des plus grands auteurs américain. Je me suis laissé emporter par son récit et je dois dire que ce ne fut pas pour me déplaire.
Résumé en trois mots : Drogue, Amérique et Dealer
Burroughs écrit ici sous les traits d'un double, alter ego de l'auteur (c'est assez visible). C'est donc un récit autobiographique que nous avons là, et qui nous entraine dans les histoires de ce jeune homme, fraichement accompli et titulaire d'une licence en lettre (faite par dépit plus que par choix). L'originalité de ce récit réside sans doute dans le point de vue que le narrateur accorde à la drogue. Sans aucun doute, il n'y a pas d'équivalent. Après, c'est aussi le livre le plus vieux, son cadre n'est pas du tout celui actuel, et les mentalités ont aussi bien changées (je dirais heureusement, mais pas pour tout).
Bref, c'est un livre qui permet de comprendre le passé lointain de la drogue, mais beaucoup moins de nous plonger dans l'actualité. Remarquez, c'est aussi un livre générationnel, qui nous renseigne sur la Beat Génération, et en ce sens il est plus complet.
L'histoire nous trimballe un peu dans l'Amérique, entre les Etats-Unis et le Mexique, ce qui nous amène aussi à voir les différences entre les états, au sein des États-Unis et extérieurement. Par contre, nous verrons très peu de choses du trafic même de drogue. C'est plus une autobiographie, avec le monde des drogués, leurs conceptions de la vie et leur univers mental qu'un livre sur la façon dont on se drogue.
Et surtout, Burroughs ne fait absolument pas de confessions. Ce n'est pas un livre témoignage, contrairement aux autres livres sur la drogue. C'est simplement un livre qui parle de sa vie à un moment donné, lorsqu'il prenait de la drogue. Il ne cherche pas à s'excuser, ne considère pas cette période de sa vie comme ratée, ou mauvaise. C'est juste une période de sa vie. De fait, la lecture est curieuse, puisque l'auteur ne cherche pas à nous dissuader de quoi que ce soit. C'est la vérité crue et sans problèmes. Du coup, si vous cherchez un témoignage anti-drogue, je ne peux pas trop vous le recommander.
Récit assez atypique et qui nous offre une vision tout sauf conventionnel de la drogue, Junky s'inscrit dans un ouvrage autobiographique et une sorte de manifeste de la Beat Génération plutôt qu'un véritable livre sur la drogue. C'est un contexte plutôt, une façon de voir la vie et le monde dans lequel la drogue joue un rôle non négligeable. J'ai trouvé la lecture plaisante et intéressante, je ne peux que vous recommander de faire pareil.
(Chronique n°155)
Bref, c'est un livre qui permet de comprendre le passé lointain de la drogue, mais beaucoup moins de nous plonger dans l'actualité. Remarquez, c'est aussi un livre générationnel, qui nous renseigne sur la Beat Génération, et en ce sens il est plus complet.
L'histoire nous trimballe un peu dans l'Amérique, entre les Etats-Unis et le Mexique, ce qui nous amène aussi à voir les différences entre les états, au sein des États-Unis et extérieurement. Par contre, nous verrons très peu de choses du trafic même de drogue. C'est plus une autobiographie, avec le monde des drogués, leurs conceptions de la vie et leur univers mental qu'un livre sur la façon dont on se drogue.
Et surtout, Burroughs ne fait absolument pas de confessions. Ce n'est pas un livre témoignage, contrairement aux autres livres sur la drogue. C'est simplement un livre qui parle de sa vie à un moment donné, lorsqu'il prenait de la drogue. Il ne cherche pas à s'excuser, ne considère pas cette période de sa vie comme ratée, ou mauvaise. C'est juste une période de sa vie. De fait, la lecture est curieuse, puisque l'auteur ne cherche pas à nous dissuader de quoi que ce soit. C'est la vérité crue et sans problèmes. Du coup, si vous cherchez un témoignage anti-drogue, je ne peux pas trop vous le recommander.
Récit assez atypique et qui nous offre une vision tout sauf conventionnel de la drogue, Junky s'inscrit dans un ouvrage autobiographique et une sorte de manifeste de la Beat Génération plutôt qu'un véritable livre sur la drogue. C'est un contexte plutôt, une façon de voir la vie et le monde dans lequel la drogue joue un rôle non négligeable. J'ai trouvé la lecture plaisante et intéressante, je ne peux que vous recommander de faire pareil.
(Chronique n°155)
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