Il y a dans la vie plein de livres dont on a entendu parler, dont les gens connaissent le titre, mais que personne que vous ne connaissez n'a lu. C'est exactement ce genre de livre que j'ai attaqué, livre considéré comme culte par bien des gens, mais aussi assez court, et qui inspira notamment le film Apocalypse Now. Ce n'est pas rien ! C'est pourquoi je me suis laissé porté doucement Au cœur des ténèbres ...
Résumé en trois mots : Fleuve, Horreur et Ténèbres
Je pense que c'est le maximum que je puisse résumer. L'histoire est tellement connue, je ne vous la redirais pas, mais le livre est bien plus que son histoire.
Conrad a un style littéraire très particulier. Je n'ai pas lu l'introduction de 100 pages qui détaille ce genre de choses, mais je dois dire que ce n'est de loin pas ma tasse de thé comme genre, alliant métaphore continue avec style ampoulé, jolies phrases avec rythme syncopé. Bref, c'est un sorte de bouille me semblant indigeste que j'ai lu. Cela dit, le style se marrie tellement bien à l'ambiance qu'il passe et, au bout d'un moment, on se trouve emporté dans le récit sans plus remarquer le texte.
Ce récit pose une ambiance, et c'est vrai. Dans le genre, il est même champion. Mélange d'obscurité, de noirceur, de folie et de peur, il nous met dans une drôle de situation. Rien n'est évident dans ce livre, tout est suggéré. L'auteur nous transporte le long de ce fleuve, dans une folie de plus en plus grande. Ce qui culmine à la source et au but, Kurtz. C'est une ambiance noire, mais qui nous prend pleinement. Sans parler de cette jungle épaisse qui rôde tout autour des berges, qui ne laisse rien passer.
Le tout est complété par quelque chose en plus : la profondeur du récit. Mélange entre réalité et invention, liant les métaphores obscures et les idées pas très claires, on ne sait pas clairement quelle est la portée du récit au final. Mais elle existe, elle est là. Il y en a une, une profondeur qu'on ne connait pas mais que j'ai eu la sensation de comprendre, sans pouvoir la retransmettre. C'est ça qui fait véritablement la force du récit de Conrad. Au final, qu'en tirer ? Ce qu'on veut. Récit sur la folie, sur l'homme, sur la stupidité, sur la violence, sur le côté sauvage, sur l'inconnu, sur les peurs ? Sur tout ça, sur rien ? A vous de choisir.
Ouah, ce récit m'a tout bonnement captivé. Malgré son écriture, une force dans le récit qui m'a plongé littéralement dans cette jungle et dans ce fleuve qu'on remonte sans savoir pourquoi. L'histoire est obscure, c'est très sombre, mais elle est excellente. Je ne peux que vous recommander sa lecture, qui vous plongera, j'espère, dans ces ténèbres. Et qui vous en fait ressortir différent de ce qu'on était avant. C'est ce qui m'est arrivé, c'est tout ce que je peux vous souhaiter.
(Chronique n°181)
Conrad a un style littéraire très particulier. Je n'ai pas lu l'introduction de 100 pages qui détaille ce genre de choses, mais je dois dire que ce n'est de loin pas ma tasse de thé comme genre, alliant métaphore continue avec style ampoulé, jolies phrases avec rythme syncopé. Bref, c'est un sorte de bouille me semblant indigeste que j'ai lu. Cela dit, le style se marrie tellement bien à l'ambiance qu'il passe et, au bout d'un moment, on se trouve emporté dans le récit sans plus remarquer le texte.
Ce récit pose une ambiance, et c'est vrai. Dans le genre, il est même champion. Mélange d'obscurité, de noirceur, de folie et de peur, il nous met dans une drôle de situation. Rien n'est évident dans ce livre, tout est suggéré. L'auteur nous transporte le long de ce fleuve, dans une folie de plus en plus grande. Ce qui culmine à la source et au but, Kurtz. C'est une ambiance noire, mais qui nous prend pleinement. Sans parler de cette jungle épaisse qui rôde tout autour des berges, qui ne laisse rien passer.
Le tout est complété par quelque chose en plus : la profondeur du récit. Mélange entre réalité et invention, liant les métaphores obscures et les idées pas très claires, on ne sait pas clairement quelle est la portée du récit au final. Mais elle existe, elle est là. Il y en a une, une profondeur qu'on ne connait pas mais que j'ai eu la sensation de comprendre, sans pouvoir la retransmettre. C'est ça qui fait véritablement la force du récit de Conrad. Au final, qu'en tirer ? Ce qu'on veut. Récit sur la folie, sur l'homme, sur la stupidité, sur la violence, sur le côté sauvage, sur l'inconnu, sur les peurs ? Sur tout ça, sur rien ? A vous de choisir.
Ouah, ce récit m'a tout bonnement captivé. Malgré son écriture, une force dans le récit qui m'a plongé littéralement dans cette jungle et dans ce fleuve qu'on remonte sans savoir pourquoi. L'histoire est obscure, c'est très sombre, mais elle est excellente. Je ne peux que vous recommander sa lecture, qui vous plongera, j'espère, dans ces ténèbres. Et qui vous en fait ressortir différent de ce qu'on était avant. C'est ce qui m'est arrivé, c'est tout ce que je peux vous souhaiter.
(Chronique n°181)
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