Les robots, volume 6 |
Sixième et dernier tome des Robots, la série se clôt ici pour continuer dans la saga des Fondations ! (que je lirais tranquillement ... Plus tard). Nous voila à la fin de cette volumineuse saga dont l'écriture est étalée sur plus de trente ans, et dont les ficelles et les intrigues se mélangent progressivement pour atteindre cette sorte d'apogée d'un univers et d'un monde. La saga continue avec l'empire, mais le cycle des Robots est définitivement clos ici, et j'avoue que c'est avec un petit pincement au cœur que j'ai fermé ce livre. Maintenant, l'empire, puis fondation peuvent prendre place dans le monde.
Résumé en trois mots : Humanité, Robots et Guerre
La situation empire par rapport au dernier tome et la situation politique entre les mondes devient tendues. Mais, enfin, le temps est venu aux robots que nous connaissons de se dévoiler et de commencer à agir pour l'humanité.
Ce tome change beaucoup par rapports au derniers, et sur plusieurs points. L'enquête en soi n'est plus importante, bien que l'on suit une progression de l'intrigue qui se dénoue à la fin, mais celle-ci est secondaire au regard d'autres détails bien plus important. Il est l'heure de la réconciliation entre les mondes spatiens et coloniens, entre la Terre et les autres. C'est pour cela que Gladia prendra ici un rôle prépondérant, même si les héros sont bel et bien les deux robots, Giskard et Daneel. En cela, le roman se démarque complètement des autres puisqu'il propose de suivre l'évolution des pensées et de la réflexion entre les deux robots, chose que j'attendais depuis un long moment et que j'ai adoré. Mais c'est également le temps de conclure tout ce qui a été ouvert dans les autres livres, et donc de proposer ce qu'il faut pour que le roman puisse ensuite continuer tout seul. Et c'est exactement ce qui s'est passé.
Si le roman nous propose une histoire, il fait aussi parfaitement office de conclusion à l'ensemble de la saga, recollant les différents morceaux et joignant tout ce qui a été proposé dans un prolongement direct. Mais en sus, le roman nous ouvre clairement une voie royale vers d'autres possibilités, même si ce roman amorce une fin définitive de l'univers des robots. Ce ne seront plus eux le centre des histoires qui suivront et il faut s'y faire. Mais l'histoire contient encore de la réflexion et pousse plus loin le raisonnement, à la fois sur le racisme, sur l'humanité, sur la notion d'un robot devenu dieu protecteur des humains, d'une humanité scindé, du développement dans l'espace ... Les pistes de réflexions abondent et se multiplient au fur et à mesure des pages.
Si je devais néanmoins sortir une critique, je dirais que la fin m'a laissé très largement sur ma faim. Le cycle se clôt sur les robots mais laisse les humains un peu trop en dehors, notamment Gladia, qui s'efface au fur et à mesure de la lecture, ce que je trouve dommage, car elle disposait d'un sacré potentiel. Mais le livre était déjà assez gros en soi, et les robots devaient conclure cette saga.
Un final en beauté, qui arrive à conjuguer la conclusion des six tomes avec une ouverture vers d'autres horizons que seront les cycles de l'empire puis de Fondation. Asimov continue ses problématiques, toujours plus loin, mélangeant science et philosophie, réflexion et représentation. Un cycle qui incite très fortement a réfléchir à l'être humain, ses potentialités futures mais également tout ce qui fait qu'il est lui-même. Un cycle majestueux et grandiose, qui m'a captivé d'un bout à l'autre tout en me faisant m'interroger sur différentes problématiques, et qui me reste bien en tête au final, faisant de lui un cycle majeur de mes lectures. Voila ce que j'appelle de la grande littérature, et je voudrais en lire encore et encore. A quand la suite ?
(Chronique n°197)
Résumé en trois mots : Humanité, Robots et Guerre
La situation empire par rapport au dernier tome et la situation politique entre les mondes devient tendues. Mais, enfin, le temps est venu aux robots que nous connaissons de se dévoiler et de commencer à agir pour l'humanité.
Ce tome change beaucoup par rapports au derniers, et sur plusieurs points. L'enquête en soi n'est plus importante, bien que l'on suit une progression de l'intrigue qui se dénoue à la fin, mais celle-ci est secondaire au regard d'autres détails bien plus important. Il est l'heure de la réconciliation entre les mondes spatiens et coloniens, entre la Terre et les autres. C'est pour cela que Gladia prendra ici un rôle prépondérant, même si les héros sont bel et bien les deux robots, Giskard et Daneel. En cela, le roman se démarque complètement des autres puisqu'il propose de suivre l'évolution des pensées et de la réflexion entre les deux robots, chose que j'attendais depuis un long moment et que j'ai adoré. Mais c'est également le temps de conclure tout ce qui a été ouvert dans les autres livres, et donc de proposer ce qu'il faut pour que le roman puisse ensuite continuer tout seul. Et c'est exactement ce qui s'est passé.
Si le roman nous propose une histoire, il fait aussi parfaitement office de conclusion à l'ensemble de la saga, recollant les différents morceaux et joignant tout ce qui a été proposé dans un prolongement direct. Mais en sus, le roman nous ouvre clairement une voie royale vers d'autres possibilités, même si ce roman amorce une fin définitive de l'univers des robots. Ce ne seront plus eux le centre des histoires qui suivront et il faut s'y faire. Mais l'histoire contient encore de la réflexion et pousse plus loin le raisonnement, à la fois sur le racisme, sur l'humanité, sur la notion d'un robot devenu dieu protecteur des humains, d'une humanité scindé, du développement dans l'espace ... Les pistes de réflexions abondent et se multiplient au fur et à mesure des pages.
Si je devais néanmoins sortir une critique, je dirais que la fin m'a laissé très largement sur ma faim. Le cycle se clôt sur les robots mais laisse les humains un peu trop en dehors, notamment Gladia, qui s'efface au fur et à mesure de la lecture, ce que je trouve dommage, car elle disposait d'un sacré potentiel. Mais le livre était déjà assez gros en soi, et les robots devaient conclure cette saga.
Un final en beauté, qui arrive à conjuguer la conclusion des six tomes avec une ouverture vers d'autres horizons que seront les cycles de l'empire puis de Fondation. Asimov continue ses problématiques, toujours plus loin, mélangeant science et philosophie, réflexion et représentation. Un cycle qui incite très fortement a réfléchir à l'être humain, ses potentialités futures mais également tout ce qui fait qu'il est lui-même. Un cycle majestueux et grandiose, qui m'a captivé d'un bout à l'autre tout en me faisant m'interroger sur différentes problématiques, et qui me reste bien en tête au final, faisant de lui un cycle majeur de mes lectures. Voila ce que j'appelle de la grande littérature, et je voudrais en lire encore et encore. A quand la suite ?
(Chronique n°197)
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