mercredi 18 février 2015

Mortimer (Terry Pratchett)

Quatrième tome des annales du Disque-Monde, nous progressons dans la découverte de cet univers, et après avoir vu les mages de l'université et les ruelles d'Ankh-Morpork, nous arrivons dans le royaume obscur du personnage le plus implacable du Disque-Monde : La Mort, brave garçon (oui, c'est un homme) qui s'occupe gentiment de tuer tout le monde quand c'est son heure. Et bien sur, c'est l'occasion de découvrir encore plus l'humour du plus grand auteur anglais de Fantasy humoristique. Un grand auteur, qui nous manque un peu tout de même ...


Résumé en trois mots : Enfant, Mort et Amour

Ce livre s'ouvre sur la Mort qui vient chercher un apprenti et prend donc le jeune Mortimer avec lui pour lui enseigner le rude métier qui consiste à prendre la vie aux gens quand celle-ci est finie. Mais évidemment, même si Mortimer va mettre toute sa bonne volonté et chercher à satisfaire son maitre, le chemin pour devenir la Mort n'est pas le plus évident. Et c'est également difficile de deviner les conséquences de ce qu'il peut arriver quand on ne fait pas exactement ce qu'il faut faire ...

Ce livre est plutôt plaisant, même s'il n'est pas mon préféré de ce que j'ai lu jusqu'à présent. Le décalage provoqué par la mort qui s'interroge sur la vie et son sens est toujours jubilatoire, mais l'histoire en tant que tel ne m'a pas convaincu outre mesure. Elle est agréable à lire et tient la route, mais je lui ai trouvé quelques facilités un peu trop ... facile. Surtout vers la fin d'ailleurs. Après, je reconnais aussi que ce tome nous permet de faire un peu plus de découvertes sur le fonctionnement du Disque-Monde et l'organisation de la réalité. C'est également la première fois que nous abordons la famille de la mort, et celle-ci va connaitre bien des changements par la suite.

Bref, un tome dont je ressors satisfait mais pas enthousiaste comme cela arrive parfois. Ce tome reste très bon et nous plonge dans les méandres du Disque-Monde avec délice, tout en abordant pour la première fois un personnage qui ne manque pas de piquant : la Mort. C'est toujours un régal d'inventivité et de rigolade qui nous est présenté, et je ne crache jamais sur ce genre de choses. A lire, tout comme le reste.

(Chronique n°233)

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