Autre livre qui se retrouva dans ma main sans que je ne le remarque vraiment. Et puis, un Jack London de plus ne peut jamais faire de mal, non ? Surtout qu'il ne m'en reste plus que deux autres à lire, alors autant en prendre un nouveau. Sauf que je l'ai finalement lu en très peu de temps, sans vraiment prendre le temps de savourer les six ou septs nouvelles du recueil, mais en même temps c'est tellement bon qu'on en reprendrait bien encore un petit morceau.
Résumé en trois mots : Froid, Yukon et Indiens
Encore une fois, London prend pour cadre ce grand nord qu'il n'aura visité qu'une seule année dans sa vie, mais qui l'aura inspiré pour plusieurs dizaines de livres. Ici encore les nouvelles vont nous présenter toutes ces gueules du grand nord, entre indiens éloignés de la civilisations, hommes rudes et durs, tricheurs et voleurs, mais aussi des hommes au bon cœur, ou simplement malchanceux. Tout ce monde qui se croise et s'entrecroise sur les terres gelées du grand nord ...
Voila un très bon recueil de nouvelles ! Celles-ci ont ce fameux suspense qui se dénoue dans le dernier paragraphe, laissant à chaque fois la nouvelle se conclure de façon plus ou moins tragique, sans que le bonheur ne soit jamais vraiment présent. Entre celle qui donne son nom au recueil (une merveille de tragédie simple), celle qui s'intitule Mille douzaine d'oeufs (une pure merveille d'acharnement), l'histoire d'un chien horrible et de son maitre qui ne l'est pas moins ...
Le talent de Jack London se manifeste encore une fois dans sa capacité phénoménale à se réinventer. Les histoires ne ressemblent à rien de ce que j'avais déjà lu, et j'ai encore une fois été émerveillé, à la fois par son talent de narrateur, d'inventeur, mais également son talent à croquer les hommes sous toutes leurs formes. Et toujours à me propulser dans le grand nord en quelques lignes, là où le froid règne en maitre absolu.
Je retiendrais seulement une critique, que je ne sais toujours pas formuler exactement : la façon dont Jack London décrit les femmes et les indiens. Après de nombreuses lectures, je dirais que le point de vue dessus est franchement ambiguë. Je ne sais trop comment le prendre, et ça me déroute un peu. Du coup, je laisse passer pour me concentrer sur le reste.
Un excellent recueil de nouvelles, encore une fois, et si toutes ne sont pas égales, sur les sept du recueil, au moins quatre sont vraiment excellentes, ce qui m'incite fortement à vous le conseiller, car c'est d'un niveau toujours élevé et l'auteur ne cesse de m'émerveiller. Jack London est sans conteste un des plus grands auteurs américains d'aventure, mais je pense même qu'il se classe dans la catégorie des meilleurs auteurs tout court, et sa littérature prolifique n'a pas fini de me dévoiler tout ses charmes. Lisez-en, c'est si bon mais comment résister ?
(Chronique n°243)
Le talent de Jack London se manifeste encore une fois dans sa capacité phénoménale à se réinventer. Les histoires ne ressemblent à rien de ce que j'avais déjà lu, et j'ai encore une fois été émerveillé, à la fois par son talent de narrateur, d'inventeur, mais également son talent à croquer les hommes sous toutes leurs formes. Et toujours à me propulser dans le grand nord en quelques lignes, là où le froid règne en maitre absolu.
Je retiendrais seulement une critique, que je ne sais toujours pas formuler exactement : la façon dont Jack London décrit les femmes et les indiens. Après de nombreuses lectures, je dirais que le point de vue dessus est franchement ambiguë. Je ne sais trop comment le prendre, et ça me déroute un peu. Du coup, je laisse passer pour me concentrer sur le reste.
Un excellent recueil de nouvelles, encore une fois, et si toutes ne sont pas égales, sur les sept du recueil, au moins quatre sont vraiment excellentes, ce qui m'incite fortement à vous le conseiller, car c'est d'un niveau toujours élevé et l'auteur ne cesse de m'émerveiller. Jack London est sans conteste un des plus grands auteurs américains d'aventure, mais je pense même qu'il se classe dans la catégorie des meilleurs auteurs tout court, et sa littérature prolifique n'a pas fini de me dévoiler tout ses charmes. Lisez-en, c'est si bon mais comment résister ?
(Chronique n°243)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire