Je n'ai pas la moindre idée de la façon dont je me suis retrouvé avec ce livre dans ma PAL, sans doute ai-je vu quelqu'un qui l'avait lu et qui en avait parlé, et me suis-je dis qu'il fallait que je le lise aussi. L'idée de base me semblait intéressante, et il y avait un moment que je n'avais plus lu d'ouvrages à vertu plus philosophiques, dans la lignée des essais et des traités. Cette fois-ci, cela parlait de voyages à pied, et je suis assez tenté par ce genre de sujet pour me décider à voir ce que d'autres en pensent.
Résumé en trois mots : Voyages, Philosophie et Monde
Le terme Philosophie est ici dans un sens plus personnel, philosophie de vie, que dans le sens large de la philosophie en général, même si tout est lié. Cet ouvrage est vraiment un traité, il expose la vision de l'auteur et sa conception du monde, sans dire qu'il est le seul dans le vrai. D'ailleurs sa philosophie repose sur des principes qui ne sont pas, par natures, applicables à l'ensemble de l'humanité.
Bref, que nous raconte donc en si peu de pages (et en écrivant très gros) Sylvain Tesson ? Eh bien sa philosophie de vie et de voyages, mais pas seulement. L'auteur est un type qui aime voyager, mais à pied, par ses propres moyens, seul ou accompagné, mais jamais par les mêmes personnes, et qui vadrouille au gré du monde sans se soucier de le changer ou de s'y inscrire. Il veut juste le voir, le toucher du doigt. Ce qui, il faut bien l'avouer, laisse rêveur.
J'ai beaucoup aimé la façon de vivre qu'expose Sylvain Tesson dans son livre, avec tout ce que cela comporte comme avantages et comme défauts. Il fait à la fois rêver et réfléchir, sur cette vie qu'empruntent des personnes, qui se décident à ne suivre qu'eux-mêmes et rester en dehors de tout tout le temps. C'est un style qu'il faut apprécier et pouvoir supporter aussi.
Ce que j'ai apprécié en outre, c'est que l'auteur truffe son récit de citations et de références. Si toutes ne me sont pas connues, elles m'ont données envie de lire des livres (à commencer par Thoreau, que j'ai acheté il y a .... Un an ?). C'est un récit qui ouvre sur plusieurs choses.
Mais avant tout, c'est une invitation à la réflexion, à se poser des questions. Pas seulement sur nous, sur les autres, sur nos façons d'être, d'agir, de vivre, de penser. Comment conçoit-on le monde, et comment le voit-on ? Et l'auteur nous invite aussi à comprendre sa façon de voir tout ce qui l'entoure. Une vision rafraichissante et dépaysante.
Je ne cache pas que le livre est vite lu, peut-être trop vite d'ailleurs, et qu'il n'est qu'une introduction à tout ça. L'auteur développe en plusieurs chapitres des anecdotes de ses voyages et des théories philosophiques. Rien n'est vraiment développé, c'est un traité rapide, un petit traité comme dit son titre. Je ne cache pas non plus que la prise de position de l'auteur est radicale, mais on n'est pas obligé de s'y conformer. Chacun reste libre de ses choix, mais il est bon parfois de savoir qu'un autre existe.
J'avoue que j'ai bien aimé ce traité rapide et simple, qui m'éclaire sur une race de personne, et un avis peu conventionnel. C'est assez rare de nos jours une personne vantant l'égoïsme et le voyage seul, l'absence de communication et de diffusion. On voyage pour soi, et c'est tout, sans le diffuser ensuite autour, bien que l'auteur dit prendre des notes. C'est aussi un traité sur le monde, sur une vision du monde, qui tend à lui rendre son immensité perdu par la technologie. Une vision de notre planète qui n'est pas la plus répandue. Un sympathique petit traité, que je conseille.
(Chronique n°173)
Bref, que nous raconte donc en si peu de pages (et en écrivant très gros) Sylvain Tesson ? Eh bien sa philosophie de vie et de voyages, mais pas seulement. L'auteur est un type qui aime voyager, mais à pied, par ses propres moyens, seul ou accompagné, mais jamais par les mêmes personnes, et qui vadrouille au gré du monde sans se soucier de le changer ou de s'y inscrire. Il veut juste le voir, le toucher du doigt. Ce qui, il faut bien l'avouer, laisse rêveur.
J'ai beaucoup aimé la façon de vivre qu'expose Sylvain Tesson dans son livre, avec tout ce que cela comporte comme avantages et comme défauts. Il fait à la fois rêver et réfléchir, sur cette vie qu'empruntent des personnes, qui se décident à ne suivre qu'eux-mêmes et rester en dehors de tout tout le temps. C'est un style qu'il faut apprécier et pouvoir supporter aussi.
Ce que j'ai apprécié en outre, c'est que l'auteur truffe son récit de citations et de références. Si toutes ne me sont pas connues, elles m'ont données envie de lire des livres (à commencer par Thoreau, que j'ai acheté il y a .... Un an ?). C'est un récit qui ouvre sur plusieurs choses.
Mais avant tout, c'est une invitation à la réflexion, à se poser des questions. Pas seulement sur nous, sur les autres, sur nos façons d'être, d'agir, de vivre, de penser. Comment conçoit-on le monde, et comment le voit-on ? Et l'auteur nous invite aussi à comprendre sa façon de voir tout ce qui l'entoure. Une vision rafraichissante et dépaysante.
Je ne cache pas que le livre est vite lu, peut-être trop vite d'ailleurs, et qu'il n'est qu'une introduction à tout ça. L'auteur développe en plusieurs chapitres des anecdotes de ses voyages et des théories philosophiques. Rien n'est vraiment développé, c'est un traité rapide, un petit traité comme dit son titre. Je ne cache pas non plus que la prise de position de l'auteur est radicale, mais on n'est pas obligé de s'y conformer. Chacun reste libre de ses choix, mais il est bon parfois de savoir qu'un autre existe.
J'avoue que j'ai bien aimé ce traité rapide et simple, qui m'éclaire sur une race de personne, et un avis peu conventionnel. C'est assez rare de nos jours une personne vantant l'égoïsme et le voyage seul, l'absence de communication et de diffusion. On voyage pour soi, et c'est tout, sans le diffuser ensuite autour, bien que l'auteur dit prendre des notes. C'est aussi un traité sur le monde, sur une vision du monde, qui tend à lui rendre son immensité perdu par la technologie. Une vision de notre planète qui n'est pas la plus répandue. Un sympathique petit traité, que je conseille.
(Chronique n°173)
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