Petite lecture que je me suis offerte pour aller avec le jeu de rôle que je me suis procuré et qui attend son tour avec impatience lui aussi. Un petit roman qui est aussi assez peu connu du grand public et dont je n'avais pas du tout entendu parler auparavant. Une occasion comme une autre de se plonger dans des arcanes méconnues de la fantasy, car après tout, c'est bien de la dark fantasy que nous avons là. Et, pour un temps, je me suis perdu dans les ruelles sombres et puantes de Wastburg, moi aussi, au côté de la garde.
Résumé en trois mots : Gardes, Violence et Ville
Un drôle de petit roman, qui combine à la fois qualité et quelques défauts, mais qui dans l'ensemble garde une cohérence énorme et une ambiance détonante. Avec jeu de mot.
Le propos du livre n'est pas vraiment centré sur les personnages, quoique certains reviennent à intervalles réguliers dans les différents chapitres, mais ne se concentrant jamais sur un, se contentant de laisser les récits détailler la ville et sa vie, tout en nouant une légère intrigue qui se dénouera progressivement, mais sans que ce soit vraiment très marqué.
Le propos du livre n'est pas vraiment centré sur les personnages, quoique certains reviennent à intervalles réguliers dans les différents chapitres, mais ne se concentrant jamais sur un, se contentant de laisser les récits détailler la ville et sa vie, tout en nouant une légère intrigue qui se dénouera progressivement, mais sans que ce soit vraiment très marqué.
Ce qui m'a marqué, c'est qu'outre le côté gentiment humoristique de certaines passages, dû notamment à la stupidité monumentale des protagonistes, le livre nous pond des passages bien gores et plutôt violent, tout en gardant le côté très léger et insouciant qu'il avait de base. Un mélange très curieux et presque dérangeant par certains moments.
D'autre part, les chapitres s'enchainent sans réel lien en-dehors du lieu, toujours la même ville de Wastburg, et des personnages qui se mêlent dans tout les sens avec toujours un lien avec la garde (soit en en faisant partie soit en étant en contact avec elle). C'est dans le même ordre d'idée que Un milliard de tapis de cheveux, mais sans cette question qui se pose du début à la fin. Là, on suit gentiment la vie de tout les jours dans la garde et dans la rue. Vie trépidante et toujours bien remplie. Sans parler des fêtes, des coutumes ou des idées qui naissent dans ce lieu. Car Wastburg est un lieu vraiment à part.
Bien que sans réel lien entre elle, les nouvelles forment bien un roman au final, un peu décousu certes, mais un roman tout de même, et ce roman est globalement bon. Sans être le roman du siècle, il pose un univers de dark fantasy plutôt sympathique, tout en nous montrant un monde où la magie vient de partir et qui se débrouille sans. C'est aussi des sympathiques touches d'humour, beaucoup de noirceur et une humanité à la limite de la fange, dans une ville à la moralité et à la propreté douteuses. Une incursion dans un univers amusant, et qui m'a bien plu.
Dans le genre roman sympathique et qui apporte un dépaysement, Wastburg se pose bien et nous propose une belle petite virée en ville, entre la garde dépassée et les mages disparus, dans une ambiance noire de complots en tout sens, de trafic et de voleurs, bien coincé entre deux états, oubliés des deux. C'est une incursion dans une ville médiévale sale et puante, qui est tout sauf attrayante et qui possède une histoire bien à elle. Avec un final haut en couleur. Bref, une bonne petite trouvaille, qui donne envie de lire encore un peu de fantasy, de retourner dans d'autres mondes.
(Chronique n°215)
D'autre part, les chapitres s'enchainent sans réel lien en-dehors du lieu, toujours la même ville de Wastburg, et des personnages qui se mêlent dans tout les sens avec toujours un lien avec la garde (soit en en faisant partie soit en étant en contact avec elle). C'est dans le même ordre d'idée que Un milliard de tapis de cheveux, mais sans cette question qui se pose du début à la fin. Là, on suit gentiment la vie de tout les jours dans la garde et dans la rue. Vie trépidante et toujours bien remplie. Sans parler des fêtes, des coutumes ou des idées qui naissent dans ce lieu. Car Wastburg est un lieu vraiment à part.
Bien que sans réel lien entre elle, les nouvelles forment bien un roman au final, un peu décousu certes, mais un roman tout de même, et ce roman est globalement bon. Sans être le roman du siècle, il pose un univers de dark fantasy plutôt sympathique, tout en nous montrant un monde où la magie vient de partir et qui se débrouille sans. C'est aussi des sympathiques touches d'humour, beaucoup de noirceur et une humanité à la limite de la fange, dans une ville à la moralité et à la propreté douteuses. Une incursion dans un univers amusant, et qui m'a bien plu.
Dans le genre roman sympathique et qui apporte un dépaysement, Wastburg se pose bien et nous propose une belle petite virée en ville, entre la garde dépassée et les mages disparus, dans une ambiance noire de complots en tout sens, de trafic et de voleurs, bien coincé entre deux états, oubliés des deux. C'est une incursion dans une ville médiévale sale et puante, qui est tout sauf attrayante et qui possède une histoire bien à elle. Avec un final haut en couleur. Bref, une bonne petite trouvaille, qui donne envie de lire encore un peu de fantasy, de retourner dans d'autres mondes.
(Chronique n°215)
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